Quelques photographies pour s'entraîner

Haute vallée du Ladakh, dans l'Himalaya indien

Monument Valley, Parc tribal Navajo, à la frontière entre Arizona et Utah

Chapeau de Gendarme, à Septmoncel dans le Jura (39)

Corrigé

Photographie du paysage du Ladakh

La photographie présente un affleurement de grande dimension : l’échelle donnée par les maisons indique une taille d’environ une cinquantaine de mètres de côté pour une hauteur de quelques dizaines de mètres.

L’essentiel de l’affleurement est rocheux et très incliné, voire vertical à certaines endroits. En avant de ce flanc de montagne, se trouvent un chemin et trois maisons dans une végétation rase.

Le lieu est dans l’Himalaya, renforçant l’idée d’un massif montagneux avec un climat froid en hiver.

L’affleurement montre deux secteurs :

• la partie verticale de l’affleurement montre une roche claire entaillée de fissures plutôt géométriques, évoquant des diaclases ;
• sur les côtés de cette falaise se trouvent deux zones d’éboulements, contenant des blocs anguleux de toutes tailles.

La photographie illustre une altération de roche dans un climat de montagne, pour laquelle la cryoclastie et l’effet de la gravité (éboulements cassant les roches) constituent l’altération dominante : la désagrégation mécanique.

La roche pourrait être une roche silicatée comme un granite.

Paysage de la région de Monument Valley

Le document est une photographie d’un paysage de grande dimension : la largeur et la profondeur sont estimées à quelques kilomètres.

La région présente un climat désertique où la végétation est quasiment absente. Aucun cours d’eau n’est également visible. Le sol est rouge, tout comme les roches visibles à l’affleurement, et il paraît assez sableux.

La partie gauche de la photographie permet de mieux observer la roche, organisée en strates horizontales de quelques mètres de haut.

Le profil de la falaise indique une alternance de niveaux résistants formant un front vertical, avec des niveaux plus tendres, qui montrent une pente plus faible où sont accumulés des blocs tombés des falaises. Il s’agit donc d’une région tabulaire de roches sédimentaires de duretés variées.

La couleur rouge et la présence de sable au sol permettent de faire l’hypothèse de couches de grès massifs alternant avec des grès plus tendres, peut-être argileux.

Les couches sédimentaires ont été entaillées par un processus d’érosion de grande ampleur : seules quelques buttes témoins sont encore en place.